Sciences participatives…et si vous vous lanciez dans l’aventure?

Les programmes de sciences participatives du Museum national d’Histoire naturelle

 

Le Museum national d’histoire naturelle (MNHN) coordonne une bonne partie des actions de connaissance de la biodiversité à l’échelle nationale. A ce titre, il développe des programmes de « sciences participatives ». Ce concept englobe la réalisation d’études pensées et adaptées pour que l’acquisition de données (inventaire naturaliste) soit réalisée par un grand nombre de personnes, et ouverts aux réseaux d’amateurs et de bénévoles.

La page internet de Vigie nature au lien suivant : https://www.vigienature.fr

Suivre les oiseaux avec le programme STOC

 

L’un des programmes les plus anciens et les plus connus est le STOC (Suivi temporel des oiseaux communs). Depuis plus de 30 ans des bénévoles de la LPO, du Muséum et du monde naturaliste en général inventorient régulièrement l’avifaune. Les données récoltées permettent de tirer des tendances sur l’évolution des populations en lien avec les facteurs d’influence actuels (urbanisation, pollution, destruction des habitats naturels…). Ainsi, les chercheurs peuvent mettre en avant des résultats étonnants, notamment sur « l’effet réserve » expliqué sur la page suivante :

https://www.vigienature.fr/fr/actualites/non-populations-oiseaux-ne-declinent-pas-partout-3618

D’autres programmes voient peu à peu le jour pour suivre de manière similaire d’autres groupes taxonomiques, ou bien répondre à d’autres problématiques avec des protocoles différents :

Sauvages de ma rue est un programme strictement dédié à l’inventaire de la flore urbaine. Il permet de mieux appréhender l’adaptation de la flore spontanée en milieu très contraint et permet à de nombreux amateurs de s’initier à la reconnaissance des plantes en démarrant en bas de chez eux. Ce programme fait partie de ceux plus spécifiquement dédiés au grand public. Une application pour la reconnaissance des plantes et leur saisie est disponible, ainsi qu’un guide papier de reconnaissance des principales plantes des milieux urbains.

D’autres programmes fléchés grand public sont disponibles, comme « Opération papillons » ou « Opération escargots » 

Demi-deuil en accouplement

Les papillons ont leur protocole, le STERF

Le Suivi Temporel des Rhopalocères de France (STERF) et Vigie-Flore sont les équivalents du programme STOC (oiseaux) pour les papillons de jour et la flore commune. Ils permettent de suivre à l’échelle nationale, les grandes tendances d’évolution des cortèges de papillons et de plantes communes. 7 programmes différents sont plutôt destinés aux naturalistes amateurs et professionnels, vous pouvez les découvrir à la page suivante :

https://www.vigienature.fr/fr/naturalistes-2933

Vigie-flore pour…la flore

Pour terminer, voici une vue de la carte des mailles à prospecter pour le programme Vigi-flore en Dordogne :

Comme on peut le voir, une seule et unique maille est actuellement marquée comme suivie. Les mailles à cœur jaune sont des mailles suivies historiquement, mais qui ne le sont plus actuellement. Elles sont considérées comme particulièrement pertinentes pour faire l’objet de suivis à nouveau. Il en va de même pour les autres programmes.

Participer peut permettre de se former et de rencontrer d’autres naturalistes près de chez soi.

Ces programmes n’attendent que vous pour vivre et évoluer ! Ils bénéficient chacun d’une animation propre, c’est-à-dire que pour chacun d’entre eux, des moyens de contact et d’assistance sont disponibles pour l’aide à la réalisation des suivis. De plus, un comité annuel est organisé sur deux ou trois jours pour présenter les résultats, les évolutions du protocole et permettre aux contributeurs des différentes régions de se rencontrer !

En fonction des demandes/intérêt porté par le réseau de bénévoles local, Nature en Périgord pourrait s’investir dans le suivi de placettes/transects de suivis faune ou flore avec ses adhérents.

N’hésitez pas à vous manifester si vous êtes motivés pour l’année prochaine sur natureenperigord@gmail.com.

Auteur de l’article : Guillaume d’Hier, mise en page Sylvain WAGNER

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